The Courier (Un espion ordinaire) de Dominic Cooke

 

Réalisateur : Dominic Cooke

Scénariste : Tom O’Connor

Avec : Benedict Cumberbatch, Merab Ninidze, Rachel Brosnahan…

Date de sortie VO : 19 mars 2021 (1ère diffusion en festival en janvier 2020)

Date de sortie VF : 23 juin 2021

Durée : 1h51

Genre(s) : Drame - Historique



Synopsis :  

1960

Modeste représentant de commerce anglais, Greville Wynne se retrouve plongé au cœur de la Guerre Froide. A la demande du MI-6 et de la CIA, il noue une alliance aussi secrète que périlleuse avec le colonel soviétique Oleg Penkovsky. Objectif : fournir les renseignements nécessaires aux Occidentaux pour éviter un affrontement nucléaire et désamorcer la crise des missiles de Cuba. Il entame alors une série d’allers-retours entre Londres et Moscou en prenant de plus en plus de risques …

(Source : Allocine)


Mon avis : 

Cette année, je n’ai pas prévu de partir de Lyon pour les vacances. A la place, je me promène en ville, je flâne et surtout, je vais au cinéma histoire de rentabiliser ma carte illimitée. Sur un coup de tête, j’ai donc réservé une place pour aller voir The Courier hier en fin d’après-midi. Je ne savais pas grand chose de ce film si ce n’est qu’il s’agit d’une histoire vraie. J’y suis donc allée sans grandes attentes dans l’espoir de simplement passer un bon moment. Avant de développer mon avis, laissez-moi vous le résumer en quelques mots : je n’ai pas du tout été déçue, bien au contraire ! 

Et maintenant, je vais vous expliquer pourquoi j’ai apprécié ce film. Commençons, si vous le voulez bien, par le casting. A l’exception de Benedict Cumberbatch (Greville Wynne), tous les acteurs principaux et secondaires sont de parfaits inconnus dont je n’avais jamais entendu parler auparavant ! Et pourtant, je regarde beaucoup de films méconnus. J’ai donc été particulièrement bluffée par le jeu de Merab Ninidze (Oleg Penkovsky). Il joue à la perfection ce colonel soviétique prêt à tout risquer pour empêcher une guerre nucléaire entre l’URSS et les USA. Sa performance dans la dernière partie du film est tout simplement magistrale. De la même manière, sans grande surprise, Benedict Cumberbatch est juste parfait dans la peau de ce commerçant lambda qui se retrouve à devoir jouer un rôle crucial dans le dénouement de la Guerre Froide. C’est vraiment un acteur que je trouve incroyable et dont j’admire la capacité à véhiculer des émotions. 

Parlons un petit peu du scénario. Il est inspiré d’une histoire vraie donc il ne faut pas s’attendre à un grand film hollywoodien bourré d’actions. Certains pourraient y trouver des longueurs mais personnellement cela ne m’a pas dérangé. J’aime ce genre de films qui montrent la réalité du rôle des espions dans ce genre de situations et encore plus ceux qui s’inspirent de faits réels. En effet, ces films nous permettent de découvrir des parts méconnues de l’Histoire et de mettre en lumière ces héros oubliés.

Enfin, visuellement, ce film est vraiment intéressant. Les costumes et les décors nous plongent au cœur des années 1960 même si je soupçonne certains des véhicules de dater du milieu des années 60 et non de 1962/63. Mais ce n’est qu’un détail que seuls les férus de mécaniques repéreront. D’un point de vue colorimétrie, l’accent est mis sur les couleurs froides ce qui crée une atmosphère plus sombre. Cela fait rentrer immédiatement le spectateur dans l’ambiance de la Guerre Froide.

The Courier fut donc une très agréable surprise. Cela m’a donné envie de me renseigner sur la vie de Greville Wynne. 

Si vous en avez l’occasion, jetez-y un œil …


Fun Facts : 

- Dans la plupart des pays, le film est sorti le 19 mars en hommage à Greville Wynne qui est né le 19 mars 1919.

- Il s’agit du troisième film en rapport avec l’espionnage dans lequel joue Benedict Cumberbatch après The Imitation Game (2014) et Tinker Taylor Soldier Spy (2011).


Ma note : ❤️❤️❤️❤️🤍 





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