5 livres à découvrir pour ne pas oublier la Seconde Guerre Mondiale
Étant actuellement en train de lire un livre dont l’intrigue se déroule en partie pendant la Seconde Guerre Mondiale, La librairie des cœurs brisés de Robert Hillman, j’ai eu envie de vous dresser une petite liste de 5 livres en lien avec la Seconde Guerre Mondiale.
(Source inconnue) |
- Si c’est un homme de Primo Levi (Editions Pocket, 2004)
« On est volontiers persuadé d’avoir lu beaucoup de choses à propos de l’Holocauste, on est convaincu d’en savoir au moins autant. Et, convenons-en, devant l’accumulation, on a envie de crier grâce. C’est que l’on a pas encore entendu Levi analyser la nature complexe de l’état du malheur. Peu l’on prouve aussi bien que Levi, qui a l’air de nous retenir par les basques au bord du menaçant oubli : si la littérature n’est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n’est que futilité. »
Mon avis en quelques mots : J’ai découvert ce roman au lycée, en Première pour être exacte, et je ne l’ai jamais relu depuis ! Pourtant, cette autobiographie racontant l’emprisonnement atroce de Primo Levi à Auschwitz m’a profondément marquée. Je suis sortie de cette lecture bouleversée tant par la dureté de ce que raconte Primo Levi que par la beauté de sa plume.
(C’est d’ailleurs l’une des seules lectures obligatoires de ma scolarité à m’avoir autant marquée.)
- Le chant du Rossignol de Kristin Hannah (Editions Le Livre de Poche, 2017)
France, 1939. Dans le village de Corriveau dans la Loire, Vianne Mauriac fait ses adieux à son mari qui part au front et se retrouve seule avec sa fille. Elle ne peut imaginer que les nazis vont envahir le pays. Pourtant, lorsqu’un capitaine allemand réquisitionne sa maison, elle est forcée d’accueillir un officier sous son toit. Elle choisit de protéger sa fille avant tout, quel qu’en soit le prix…
Sa sœur cadette, Isabelle, dix-huit ans, s’installe à Paris le jour de l’entrée des Allemands dans la ville. Impétueuse et pleine d’idéaux, elle s’engage dans la Résistance sous le nom de code « Le Rossignol ».
Deux sœurs, deux destins, chacune jouant sa propre survie dans la France occupée par les nazis.
(Source Le Livre de Poche)
Mon avis en quelques mots : J’ai adoré ce roman qui met en avant la place des femmes pendant la Seconde Guerre Mondiale. Même si Isabelle et Vienne font des choix radicalement différents pour survire, le lecteur comprends les raisons qui les poussent à agir ainsi. Nous voyons leurs évolutions dans ce monde en plein changement et cela donne un roman vraiment très intéressant.
- Elle voulait juste marcher tout droit de Sarah Barukh (Éditions Le Livre de Poche, 2018)
1946. La guerre est finie depuis quelques mois lorsqu’Alice, huit ans, rencontre pour la première fois sa mère. Après des années à vivre cachée dans une ferme auprès de sa nourrice, la petite fille doit tout quitter pour suivre cette femme dont elle ne sait rien et qui lui fait peur, avec son drôle de tatouage sur le bras.
C’est le début d’un long voyage : de Paris à New York, Alice va découvrir le secret de son passé, et quitter à jamais l’enfance.
(Source : Le Livre de Poche)
Mon avis en quelques mots : Porté par la magnifique plume de Sarah Barukh, ce roman aborde la question de l’après Guerre d’une belle manière. J’ai été incapable de lâcher ce roman tant j’ai été captivée par les aventures vécues par Alice, petite fille placée chez une nourrice à la campagne afin de la protéger au maximum des conflits. C’est un récit poignant, à lire et à relire !
- Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates de Mary Ann Shaffer & Annie Barrows (Editions Bloomsbury, 2010)
Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre Mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d’un inconnu, un natif de l’île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d’un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d’une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates…), délices bien évidemment prohibés par l’occupant. Jamais à court d’imagination, le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d’humanité. Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle et même d’autres habitants de Guernesey, découvrant l’histoire de l’île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l’impact de l’Occupation allemande sur leurs vies… Jusqu’au jour où elle comprend qu’elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l’invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce qu’elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais.
(Source LivrAddict)
Mon avis en quelques mots : Ce roman épistolaire est un de mes plus gros coup de cœur littéraire ! Les personnages sont extrêmement attachants. Les échanges de lettres sont captivants. Les autrices décrivent les paysages avec tant de réalisme qu’on s’y croirait. Et la question de l’Occupation allemande est abordée avec beaucoup de justesse. Je vous le recommande chaudement !
- Max de Sarah Cohen-Scali (Éditions Gallimard - Pôle Fiction, 2015)
« 19 avril 1936. Bientôt minuit. Je vais naître dans une minute exactement. Je vasi voir le jour le 20 avril. Date anniversaire de notre Führer . Je serai ainsi béni des dieux germaniques et l’on verra en moi le premier-né de la race suprême. La race aryenne. Celle qui désormais régnera en maître sur le monde. Je suis l’enfant du futur. Conçu sans amour. Sans Dieu. Sans loi. Sans rien que la force et la rage. Je mordrai au lieu de téter. Je hurlerai au lieu de gazouiller. Je haïrai au lieu d’aimer. Heil Hitler ! »
Max est le prototype parfait du programme « Lebensborn » initié par Himmler. Des femmes sélectionnées par les nazis mettent au monde de purs représentants de la race aryenne, jeunesse idéale destinée à régénérer l’Allemagne puis l’Europe occupée par le Reich.
Mon avis en quelques mots : Max est un roman puissant et bouleversant qui ne vous laissera pas insensible. En effet, à travers le regard de Max, premier enfant né du programme Lebensborn, nous découvrons les horreurs réalisées par les nazis et la façon dont ils endoctrinaient les enfants dès leur plus jeune âge. Bien que Max soit un personnage détestable en raison de ses remarques antisémites et violentes, on ne peut que ressentir une certaine compassion pour cet enfant qui n’a pas demandé à naître ainsi.
J’espère que cette petite sélection de livres abordant la Seconde Guerre Mondiale vous a plu et que vous avez pu trouver quelques titres intéressants. D’ailleurs, si vous avez des livres à me recommander sur ce sujet, n’hésitez pas à m’en faire part en commentaires.
J'ai pensé directement à "La voleuse de livres" de Markus Zusak quand j'ai lu le titre de ton article.
RépondreSupprimerEffectivement, « La voleuse de livres » a tout à fait sa place dans cette liste. Qu’est-ce que j’ai aimé ce livre !
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